- Il réalise la dissolution de l'oxygène de l'air dans l'eau,
- Disperse les sédiments et autres particules, éliminés plus facilement par la filtration mécanique,
- Élimine le mucus sécrété par les coraux,
- Apporte l'oxygène et la nourriture nécessaires aux invertébrés fixés, à la microfaune, aux bactéries des pierres vivantes,
- Disperse le film de protéines de surface,
- Équilibre la température,
- Reproduit le mouvement naturel de l'eau. Etc.
Un bon brassage assure complètement l'oxygénation de l'eau et permet de s'affranchir totalement des diffuseurs alimentés par des compresseurs à air.
Le nombre de pompes doit être en rapport avec le volume total de l'aquarium et le biotope reproduit. La puissance d'une pompe est indiquée en litres/heure. Pour un aquarium récifal de petit volume Il faut compter un minimum de 30 à 40 fois le volume du bac brassé par heure, le calcul se fait en additionnant la capacité de toutes les pompes. Par exemple : Pour un aquarium de 100 litres il faut entre trois et quatre pompes de 1000 litres par heure.
Les pompes sont placées à très faible profondeur pour améliorer les échanges gazeux et la dispersion du film gras de surface, les remous en surface doivent être même assez forts. Certaines pompes sont prévues pour un montage en surface avec un accrochage par le rebord d’une paroi, ainsi le moteur est placé au-dessus de la surface, c’est bien car la chaleur n’est pas dissipée dans l’eau. Ce point est important avec les aquariums de petit volume. D’ailleurs le fond de l’aquarium doit être moins énergiquement brassé surtout dans le cas d'un système Jaubert ou d'un lit de sable épais (DSB) pour ne pas déranger la macro et microfaune benthique.
Un bac ayant un ratio profondeur/surface défavorable nécessite un sérieux brassage pour éviter une concentration de gaz carbonique dans les couches profondes de l'eau. Vous constatez cette situation si le pH reste trop bas alors que la dureté de l'eau (dKH) est satisfaisante. Dans un bac très profond il est possible de placer une pompe au fond et diriger le jet vers la surface pour augmenter les échanges entre les couches basses et hautes.
L’effet de jet est vraiment amoindri en choisissant une pompe à large ouverture. En aucun cas le flux sortant d'une pompe ne doit frapper à courte distance les invertébrés fixés. Il faut un dégagement libre d’au moins 30 cm à 60 cm selon la puissance ou mieux briser le jet en dirigeant la pompe de biais vers une vitre pour générer un courant indirect.
Une pompe unique est aussi moins efficace que plusieurs petites de moindre puissance. Une pompe produit un courant laminaire dirigé constamment dans le même sens et fini par provoquer une accumulation de sédiments dans un angle de l'aquarium. Il est donc préférable de disposer plusieurs pompes placées en sens opposé et les faire fonctionner tantôt alternativement, tantôt en mode groupé provoquant des flux turbulents .
Ces cycles peuvent être séquencés par des programmateurs horaires journaliers, ce qui est une solution économique, mais les cycles seront espacés d’au moins 15 minutes. Un séquenceur type ‘Wave Box’ réalise des cycles de quelques secondes. Le but est de reproduire l'inversion des courants de marée ou la houle selon la durée. La reproduction de la houle impose une taille minimale de l’aquarium de 1,20 m environ et dans un trop petit aquarium cela ne fonctionne pas. Il faut aussi faire aussi des périodes de flux turbulents. Pour inverser les courants, les pompes sont commandées séparément, l'eau tourne dans un sens, puis dans un autre. Pour créer des flux turbulents, plus ou moins aléatoires, elles sont commandées ensembles avec dans ce cas, un rendement hydrodynamique moins bon. Les pompes placées en opposition en fonctionnement constant créent des flux aléatoires qui atténuent l’effet de cisaillement des courants laminaires mais le montage est aussi moins inefficace au regard de l'énergie dépensée.
Le brassage doit être suffisamment complexe pour ne pas laisser de ‘zones d'ombre’ où les déchets s'accumulent. Les sédiments et particules mis en suspension dans l'eau sont ainsi plus facilement récupérés par le système de filtration mécanique et ne participent pas à l’accumulation locale des toxines.
Le même principe est conservé : Inversion des courants reproduisant une marée ou le mouvement de la houle, entrecoupée de cycles de turbulences. Le placement des pompes fonctionnant ensemble est important. Un exemple : Sur le schéma les pompes 2 et 3 peuvent être groupées car elles provoquent un courant inverse de la pompe 1. C’est un exemple, Il est toujours préférable de bénéficier du plus grand nombre de combinaisons possibles.
source le net